LE CADRE DPSIR (DRIVER – PRESSURE – STATE – IMPACT – RESPONSE)
Ce cadre permet de structurer les indicateurs selon une logique de causalité et d’améliorer la compréhension de l’environnement dans une approche systémique (interactions entre les activités humaines et les ressources naturelles). La mobilité, l’alimentation, l’habitat et la consommation (également liés aux loisirs) sont des forces motrices (Drivers) qui exercent des pressions (Pressure) sur l’environnement. Ces forces motrices et ces pressions modifient l’état (State) de l’environnement, ce qui a un impact économique et social sur la société ainsi que sur l’ensemble des êtres vivants. Des réponses institutionnelles et/ou comportementales permettent alors d’agir sur les forces motrices et les pressions.
Découvrez « La biodiversité près de chez vous » avec notre histoire en cartes.
Vous pouvez aussi découvrir comment l’infrastructure écologique du Canton a été établie : Histoire en cartes (HEPIA, 2020).
Le Système d’Information du Patrimoine Vert (SIPV) a aussi créé des tableaux de bord très complets sur la diversité végétale.
Le travail de Master de Pauline Dupont (2020) est disponible sur la page du projet DPSIR Biodiversité.
Le thème de la Biodiversité est décrit dans la base de données des projets GE-EN-VIE, avec ses liens vers les politiques publiques.
Ces travaux sur la biodiversité et les services écosystémiques sont coordonnés par le réseau GE-21, qui regroupe le Service de la biodiversité (Département du territoire du Canton de Genève), l’Université de Genève, l’HEPIA et le Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève.
Indicateurs DPSIR pour Genève : méthodologie
Selon l’IUCN, « un indicateur de biodiversité est une mesure, généralement quantitative, qui peut être utilisée pour illustrer et faire connaître de façon simple des phénomènes complexes relatifs à la biodiversité, y compris des tendances et des progrès dans le temps » (UICN France, 2014, p. 10). Les indicateurs sélectionnés pour analyser la biodiversité à l’échelle cantonale et communale sont issus d’une recherche bibliographique et d’une confrontation entre plusieurs indicateurs, afin d’identifier des indicateurs pertinents et cohérents pour la compréhension de tout un chacun. La sélection s’est donc faite en plusieurs étapes. Tout d’abord, 112 indicateurs, provenant d’articles scientifiques, de plateformes de données environnementales telles que le SITG, le BIP, le MBD, l’AEE ou encore le SIPV, de réseau d’experts comme GE-21, du Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève et de l’OFEV notamment, ont été rassemblés à différentes échelles spatiales. Tous ces indicateurs ont ensuite été répartis dans les cinq catégories du modèle DPSIR. Ce dernier analyse les interactions entre les facteurs qui ont un impact sur l’environnement et la société selon une logique de causalité (OFEV, 2015). Il est pertinent, car il est utilisé par plusieurs instances telles que la Confédération ou pour les objectifs d’Aichi. Les catégories associées au domaine de la biodiversité sont interreliées (figure ci-dessous). Par conséquent, les indicateurs sélectionnés sont également reliés entre eux.